Rude année pour le tourisme que celle qui vient de s’écouler ! À travers toute l’Europe, les chiffres des réservations et des nuitées ont drastiquement chuté avec la pandémie. Et le Luxembourg n’a pas fait exception. Cependant, une petite lueur semble pointer à l‘horizon : non seulement les recherches Internet autour des voyages redémarrent, mais les réservations aussi.
L’année 2020 a été un tsunami pour le tourisme. Au Luxembourg, le nombre de nuitées hôtelières a baissé de 50 %, celui des nuitées en camping de 47 %, en location d’appartements et maisons de vacances de 12 %. Pour les auberges de jeunesse, ce chiffre a atteint les moins 64 %, et moins 23 % pour les locations privées telles que Airbnb et HomeAway. La baisse des ventes a été encore plus dramatique, en particulier pour les hôtels, avec un triste record de moins 70 % en 2020.
La fréquence des recherches et des demandes en ligne remonte.
Mais il y a de l’espoir. Les recherches sur Internet autour de destinations précises reprennent, avec parfois des réservations. C’est ce que montrent les chiffres actuels. D’après les études, 20 % des hôtels au Luxembourg enregistrent déjà une augmentation des réservations pour la fin du printemps et pour l’été 2021. « Et ce malgré la poursuite des restrictions actuelles », affirme Alain Krier, Head of Research & Media Management auprès de Luxembourg for Tourism. Depuis mi-février, les recherches pour des hôtels et des campings auraient déjà augmenté. Au total, 40 % des hôteliers espéreraient un relatif mieux en matière de tourisme d’ici la fin 2021 ; mais pour environ la moitié d’entre eux, cela ne s’appliquera probablement pas avant 2022.
Ces tendances à la hausse semblent se manifester à travers toute l’Europe. « Selon une étude de la European Travel Commission ETC, 54 % des Européens disent vouloir voyager dans les six prochains mois. Les voyages à l’étranger, même lointains, font de nouveau partie des projets, bien que 42 % des gens prévoient de rester dans leur pays », poursuit Alain Krier. D’après lui, les inquiétudes concernant les voyages en avion, liées à la pandémie, seraient tout de même en train de fléchir.